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Les dragons : Cryptozoologie et Conclusions

[Cryptozoologie] Les dragons : Cryptozoologie et Conclusions

 

Suite de la cinquième partie : " Les dragons sont vivants (Zoologie) "

La cryptozoologie ?

Bernard Heuvelmans (1916-2001) était un zoologue belge sûrement le cryptozoologue ( ou cryptozoologiste) le plus connu au monde, d’ailleurs il est considéré comme le père de la discipline. Il a établi la plupart des méthodes de travail utilisées aujourd’hui encore dans ce domaine.

bernard-heuvelmans-cryptozoologie.jpgBernard Heuvelmans

En 1948,  il propose une étude du monde cryptozoologique en général, puis dans une série de livres  dont le premier est intitulé « Sur la piste des bêtes ignorées » en 1955.

Bien que considérée comme une pseudo science, les méthodes d’investigations sont scientifiques : on ne court pas après des chimères.

S’il est une star dans le monde cryptozoologique qui enflamme l’imagination et qui ressemble à un dragon, c’est le Mokélé Mbembé : Le mokélé-mbembé serait un dinosaure ressemblant à un brontosaure que l’on rencontrerait au Cameroun, en Centrafrique, au Gabon et au Congo. Selon ce qu’on sait il vivrait caché le jour dans les fleuves dans des cavernes immergées et ne sortirait que le soir ou la nuit pour se nourrir de fruits et de végétaux.

En septembre 1958, Heuvelmans publie un article intitulé « Existe-t-il des dinosaures vivants dans les grand marais africains ? », la conclusion de cet article est qu’il n’est pas impossible que certains aient pu survivre, en s’appuyant notamment sur :


  • Beaucoup de groupes d’animaux ont survécu, alors pourquoi pas des dinosauriens ?

 

  • De par le monde, l’Afrique est le lieu le plus propice à une survivance car les conditions climatiques sont restées les mêmes depuis les temps les plus reculés.

 

  • L’Afrique n’a pas connu de grands changements géologiques depuis des dizaines de millions d’années.

 

Il imagine qu’il est très possible que des dinosaures de taille moyenne aient pu subsister dans des marécages ou des lacs immenses durant des dizaines de millions d’années dans des conditions qui ont peu évolué.

Lorsqu’il sort son livre en  1978 « les derniers dragons d’Afrique » sur le sujet, on peut voir qu’il doute de la véracité de bon nombre d’histoire de dinosaures : pour lui, beaucoup sont des canulars ou des méprises avec des mammifères.

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Heuvelmans n’est pas un rêveur ni un chasseur de chimères et ses doutes montrent qu’il est scientifique si certains en doutent encore, car un bon analyste se doit de rester sceptique un minimum.

Une autre sommité du monde cryptozoologique en parle également : son nom est Roy P. Mackal (1925). Dans son livre : "In search of mokele-mbembe" (1987), il décrit ses deux expéditions au Congo, vers le début des années 80, entreprises dans le but de découvrir la véritable nature de l’animal. Selon Mackal, il s’agirait d’un survivant des dinosaures du Mésozoïque, assez semblable au genre Diplodocus, mais de taille plus réduite.

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Certains cryptozoologues ont pensé à un varanidé mais le mokélé-mbembé serait herbivore. On peut imaginer qu’une espèce de varan soit devenue végétarienne mais tout cela reste de la spéculation à ce stade.

François de Sarre (1947) est zoologiste – et il a été sur le terrain -, nous en avons parlé ensemble et selon lui la possibilité même de l’existence d’un dinosaure survivant n’est pas à exclure pour plusieurs raisons :


  • L’écosystème semble à même d’héberger un grand animal.

 

  • Les rivières sont riches en nourriture.

 

  • L’environnement est préservé et protégé de l’activité humaine.

 

  • La mythologie entourant l’animal ne constitue pas en soit une preuve ou non de l’existence ou non d’un animal, mais montre un certain intérêt de la part des populations locales.

 

  • Le fait qu’on ne l’observe pas plus souvent signifie peut-être que l’espèce est sur le déclin et qu’il n’en reste plus que quelques spécimens isolés.

 

Comme le souligne ce chercheur auteur de nombreux articles et d’un livre en rapport avec la cryptozoologie, rien ne prouve qu’on n’ait pas là à faire avec un dinosaure rescapé.

francois-de-sarre-et-philippe-mind-a-metz-en-juillet-2012.jpgFrançois de Sarre et Philippe Mind à Metz

Mais il y a encore une autre hypothèse qui semble possible et qui irait dans le sens de Bernard Heuvelmans : une espèce inconnue de rhinocéros forestier, ce qui expliquerait la corne observée parfois sur le cryptide.

J’ai également une connaissance du nom de Michel Ballot qui recherche avec son association le Mokele Mbembe, son équipe qui a un but humanitaire et est active dans la protection de la faune et effectue plusieurs fois par an des recherches de terrain.

Que peut-on en conclure : Le mystère du Graouilli et de dragons est-il enfin élucidé ?

Conclusions

Ces différents domaines développés ont un but précis : Montrer comment des idées différentes peuvent traiter un même cas.

Les dragons sont ils des créatures de légendes ? Sont-ils des dinosaures ? Une force venue d’ailleurs a-t-elle pu provoquer une extinction massive de ces reptiles ?

A ces questions nous ne possédons aucune réponses pour le moment et toutes ces hypothèses restent pour le moment dans le domaine spéculatif, chacun se fera donc son idée sur la question.

Ce qui en ressort de mon avis c’est que le Graouilli n’a jamais existé comme on le décrit.

Il a sûrement été embelli et diabolisé à des buts très divers, L’Eglise l’a de toutes façons utilisé en témoignent les sculptures et représentations qu’elle en a faite sur des lieux saints. L’idée qu’un dragon féroce rode ne devait pas déplaire aux parents qui la racontaient à leurs enfants, ce qui provoquait une crainte chez les enfants de désobéir et de s’éloigner (un peu comme notre Grand Méchant Loup et le père fouettard).

Mais qui sait peut-être découvrirons-nous un jour un reptile de grande taille dans des zones isolées …

Remerciements

Pour conclure je souhaitais remercier tous les participants ainsi que l’organisation de ces repas ufologiques.

Il est une chose qui rassemble les disciplines que sont l’ufologie et la cryptozoologie c’est notre soif de savoir et l’énergie que l’on déploie pour trouver des réponses.

J’espère que ces recherches continueront encore longtemps  car c’est en s’unissant que nous pouvons avancer.

Merci à deux de mes meilleurs amis qui étaient présents et à ma famille qui m’a soutenu lors de cette préparation.

Et j’ai également une pensée pour les membres de « crypto-investigations » et surtout pour mon ami François de Sarre qui me soutient dans mes recherches sur quelques sujets depuis deux ans à présent. Je souhaite n’oublier personne donc merci à tous ceux qui m’ont aidé depuis mes débuts.

Philippe Mind

Sources : A la recherche du dragon (documentaire), Wikipédia, Mysteries of planet Earth (Karl Shuker), Hominides.com, Sur la piste des bêtes ignorées, futura-sciences.com, Histoires et légendes, Cerbi (Site Internet), La légende du Graouilly par Roger Wadier (Almanach du lorrain 2012), Les derniers dragons d’Afrique (Heuvelmans), Ancient Aliens saison 4 épisode 10 (Aliens et Dinosaures), Geo novembre 1997 (225)

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