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Le coelacanthe : on a décodé son Adn

L'Adn du coelacanthe enfin décodé

 

Le coelacanthe livre enfin une partie de ses secrets car on vient de décoder son Adn...

Vendredi 19 avril 2013

Introduction

Coelacanthe-Laurent Ballesta-Latimeria chalumnae-Jessica Alfödli-poisson panchronique-poisson préhistorique-décodage de l'Adn-avril 2013-ancêtre-tétrapode-crypto-investigations-Philippe Mindpaléontologie-zoologie-génétiqueIl y a plus d'un an je vous parlais du coelacanthe ce poisson qu'on appelle panchronique* qui avait la pârticularité d'être à la fois très vieux et très peu connu !

Dans un article, j'expliquais qu'en fait sa découverte s'était un peu passé comme une " recherche cryptozoologique ", on était parti d'un témoignage et on l'avait traqué pendant 14 ans avant d'en capturer un spécimen.

Je vous invite à lire son histoire ici

Aujourd'hui plus de 60 ans après la capture du spécimen on en sait toujours peu. Des plongeurs (dont Laurent Ballesta) en 2010 ont réussi à nager pour la première fois avec ces poissons mais à part ça... on ne sait par exemple pas comment il se reproduit.

Quand on sait qu'à peine 309 de ces poissons ont été découverts, on ne peut que comprendre le peu de données à son sujet.

Mais une nouvelle retentissante vient de tomber, on aurait décodé l'Adn du poisson panchronique !

* Panchronique signifie que l'espèce possède des ressemblances morphologiques avec une espèce éteinte et connue à l'état de fossile.

Les faits

12 pays pour 40 instituts, c'est le nombre d'intervenants qui ont participé au décodage de l'adn de Latimeria chalumnae.

Mais qu'a-t-on donc appris ?

  • Les gênes de ce poissons évoluent moins vite que ceux de tous les autres poissons et vertébrés terrestres connus**.
  • Son système immunitaire n'est pas le même que celui des animaux terrestres**.


** Une idée qui fait son bout de chemin est que les coelacanthes n'ont pas forcément eu besoin d'évoluer car leur biotope se situe à des profondeurs où peu de choses ont évolué depuis des millénaires. Concernant les nouveaux agents pathogènes qu'on a rencontré sur Terre au fil des millénaires, le coelacanthe n'était pas non plus concerné.

On a pu grâce à ce décodage connaître de nouveaux éléments sur les tétrapodes.

Rappellons-nous que le coelacanthe n'est pas considéré comme un possible pont entre l'eau et la terre par pur hasard : il a sur ses quatres nageoires une ébauche de doigts et d'orteils et des poumons primitifs (propres aux premiers tétrapodes arrivés sur la terre ferme).

De nouvelles études seront conduites prochainement, on espère en apprendre encore plus sur ce poisson mais aussi pourquoi pas sur l'Homme...

Finissons sur les mots de Jessica Alföldi du Broad Institute de MIT et Harvard, qui est aussi une des auteurs principales de l'étude :

" Ce n'est pas un fossile vivant, c'est un organisme vivant. Il ne vit pas dans une bulle de temps, il vit dans notre monde, c'est pourquoi il est si fascinant de découvrir que ses gènes évoluent plus lentement que les nôtres "

Philippe Mind

Sources : MaxiSciences, Le coelacanthe : surprise zoologique (Crypto-Investigations), Nature (Revue)

Voir aussi

Le coelacanthe : Un poisson panchronique et une surprise zoologique (Crypto-Investigations)

Sujets du forum

Le coelacanthe : un poisson, une surprise, un symbole

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