Comme je l’ai écrit dans certains articles publiés sur le site, certains cryptozoologues associent les observations faites de certains cryptides canadien (Notamment Memphré) au poisson alligator (Tiktaalik roseae) qui a vécu il y a environ 375 millions d’année.
Lieu de découverte
Cet animal mi-poisson mi-tétrapode a été découvert dans l'Arctique canadien.
Description
Le Tiktaalik roseae (tiktaalik signifie « grand poisson des basses eaux », en langue inuktitut) est un poisson osseux de la classe de sarcoptérygiens qui ressemble à un croisement entre le poisson et l'alligator.
L'animal vivait essentiellement dans l'eau mais pouvait s'accommoder de fonds peu profonds et se dresser sur ses nageoires pour faire émerger sa tête. Il avait l'allure d'un gros amphibien ou d'un alligator aplati avec un crâne de 20 centimètres de long séparé par un cou mobile d'une série de larges côtes robustes, elles-mêmes couvertes d'écailles osseuses. C'est une sorte de poisson-aligator plat capable de se mouvoir sur la terre ferme.
Illustration d'un poisson alligator
Suppositions
Les paléontologues supposent qu'il est un chaînon entre les poissons comme le Panderichthys, qui a vécu il y a environ 380 millions d'années, et les tétrapodes comme l'Acanthostega et l'Ichthyostega, qui ont vécu il y a environ 365 millions d'années. Neil Shubin l'a même qualifié de fishapod, contraction de fish (poisson) et tétrapode, dû à ce croisement entre un poisson et un tétrapode. En entrant dans une case laissée vide jusqu'à présent entre les poissons et les vertébrés à quatre pattes, Tiktaalik représente bien le fameux «chaînon manquant» si cher aux paléontologues. Jusqu'à ce qu'un prochain spécimen vienne et leur permette d'ajouter une nouvelle page à la magnifique histoire de l'évolution.
Le Tiktaalik roseae est un nouveau témoin de la transition entre les poissons et les amphibiens. Contrairement aux nombreux fossiles qui le précédent, les nageoires du Tiktaalik avaient des poignets et des doigts, ce qui prouve qu'elles supportaient le poids de l'animal et donc qu'il se déplaçait sur le sol. Une étude plus précise des jointures démontre que le Tiktaalik ne marchait probablement pas, mais qu'il pouvait se soulever.
Les os des nageoires pectorales montrent de larges surfaces de muscles, suggérant que les nageoires étaient à la fois musclées et à la fois elles pouvaient fléchir comme l'articulation du poignet. Ces caractéristiques similaires à un poignet devaient se développer, si ce n'est grâce aux excursions sur terre, alors comme une adaptation efficace pour immobiliser la créature au fond de l'eau et résister ainsi aux forts courants.
Une cage thoracique plus robuste est aussi une caractéristique chez le Tiktaalik, elle a été très utile à l'animal pour supporter son corps, s'il s'est en effet aventuré hors de l'eau. Il manquait chez le Tiktaalik une caractéristique que la plupart des poissons possèdent - plaques osseuses recouvrant les ouïes et qui restreignent le mouvement latéral de la tête. Cela signifie que le Tiktaalik est pour l'instant le tout premier poisson avec un cou, qui lui aurait donné la possibilité de chasser ses proies sur terre ou dans l'eau.
Les orifices d'aération sur le sommet de la tête suggèrent que l'animal possédait des poumons primitifs aussi bien que des branchies. Ces poumons auraient été utiles dans les eaux peu profondes, où la température plus élevée aurait baissé le niveau d'oxygène. Ce développement peut avoir conduit à l'évolution d'une cage thoracique plus robuste, une caractéristique clé de l'évolution chez les créatures vivantes.
Fossile d'un tiktaalik rosae
Mon avis
La seule chose que je trouve gênante dans le cas de sa comparaison avec Memphré du lac Memphrémagog est qu’aucun témoins n’a parlé d’une rencontre sur la terre ferme (Car d’après les paléontologues le Tiktaalik roseae marchait hors de l’eau) mais rien n’exclut que ces témoignages n’aient simplement pas été relevé.
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