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L'homme de Néandertal, toujours vivant ?

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Ainsi, il ne venait pas des grandes steppes d’Asie centrale, mais plutôt de l’ouest du continent eurasiatique, ce qui laisse penser qu’il était néandertalien

 

 

Les Mésopotamiens l’appelaient Enkidou, ce qui signifie "le Sauvage", et l’on peut lire dans l’épopée de Gilgamesh :

« Il avait la force d’une bête sauvage. Son corps était entièrement couvert de poils épais. S’il était privé de la raison humaine, il avait en revanche le flair des fauves. Enkidou était l’ami des bêtes sauvages : il broutait l’herbe en compagnie des gazelles et se rendait avec elles vers les points d’eau. Il avait pitié des quadrupèdes et les défendait contre les attaques des hommes ».

Une survivance possible

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En tout cas, avec de tels hominiens non-sapiens qui ont vécu en Eurasie, voici quelques dizaines de milliers d’années à peine, nous partageons une ascendance commune.

Déculturés, "déshominisés", n’utilisant plus guère le feu, ni un langage articulé, les néandertaliens tardifs des derniers millénaires – si certains parmi eux ont vraiment survécu – ont pu inspirer des légendes comme l’épopée de Gilgamesh.

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Plus l’homme de Neandertal se séparait physiquement et mentalement de l’homme de type moderne, plus il paraissait regagner l’animalité…

Cependant, comme des recherches récentes semblent le démontrer, Neandertal avait eu le temps de nous transmettre certains gènes.

Ainsi, d’une façon ou d’une autre, il a survécu !

Nous avons tous du Neandertal en nous

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Mais depuis les travaux de l’équipe de généticiens et de paléoanthropologues du Max-Planck-Institut de Leipzig, sous la direction du chercheur suédois Svante Pääbo, nous savons que des métissages entre nos deux espèces ont eu lieu après la dernière grande migration de l’Homo sapiens vers l’Europe, voici quelque 50.000 années, et sans doute un peu avant, car on connaît des sites, comme Qafzeh ou Kebara en Israël, où les deux espèces d’hommes se sont côtoyées depuis plus longtemps encore.

Donc au moins en partie, Neandertal a pu se "diluer" dans Cro-Magnon et dans d’autres populations de sapiens au cours de l’Aurignacien (entre 37.000 et 28.000 ans avant le présent) ou un peu après.

A l’occasion de rencontres avec des hommes (ou des femmes) de l’espèce Homo neanderthalensis, jusqu’à 4 % du génome a été transmis à nos ancêtres sapiens, et notamment un segment du chromosome X, typiquement néandertalien, comme l’a montré une étude récente de la généticienne Vania Yotova, de l’Université de Montréal, publiée dans la revue "Molecular Biology and Evolution".

D’autres gènes sont liés à la couleur de la peau et des cheveux chez les populations européennes.

Les deux variantes du gène "MC 1R" (sur le chromosome 16) qui codent pour les cheveux roux n’existent que chez Neandertal et les Européens…

Ce gène est le récepteur de la mélanocortine de type 1, il est déterminant pour la couleur de la peau, des poils et des cheveux.

Sous nos latitudes où l’ensoleillement n’est pas trop intense, la pigmentation de la peau relève d’un compromis entre la protection contre les UV et la synthèse de la vitamine D.

Ainsi le déficit en eumélanine chez Neandertal et chez certains groupes de sapiens est une adaptation au climat nord-européen, induisant le caractère "nordique" ou "rouquin", alors que les sapiens avaient à l’origine la peau mate, les cheveux bruns ou noirs… Ces hommes venus d’Afrique étaient également plus glabres et plus graciles que les néandertaliens d’Europe, trapus à la forte musculature.

A part les populations noires subsahariennes qui n’ont apparemment jamais été en contact avec les néandertaliens d’Eurasie, nous avons donc tous un peu de Neandertal en nous !

Néanmoins, la variabilité intra-spécifique du néandertalien au Paléolithique devait être au moins aussi grande que celle du sapiens actuel. Ainsi certains hommes de Neandertal peuvent avoir été noirs de peau, tout comme les descendants de l’homme de Denisova sur lesquels nous reviendrons à parler.

Complémentaires et non concurrents

Si du fait des métissages répétés, certains individus ont pu présenter des caractères physiques relativement semblables (à part la forme du crâne), les deux populations humaines d’Europe se distinguaient par de multiples autres détails, les armes et outils, la vie sociale, mais aussi les techniques de chasse :

  • Corps à corps pour Neandertal
  • En groupe et avec armes de jet pour Cro-Magnon.

En examinant les os des jambes, les attaches des tendons et l’insertion des muscles, des chercheurs russes ont constaté que cela avait dû avoir une incidence sur la façon de chasser : alors que les sapiens étaient plutôt des coureurs endurants, pistant le gibier sur de longues distances, les néandertaliens étaient d’excellents "sprinters". Sur de très courtes distances, ils étaient en mesure d’atteindre les 50 km à l’heure 1) !

Déjà les paléontologues savaient que l’on retrouvait plutôt les "restes de cuisine" de gros gibier dans les sites paléolithiques où avaient séjourné des hommes de Neandertal.

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Mais à la lumière de récentes études, on peut penser que Neandertal (que l’on décrivait autrefois comme indolent et balourd) était capable de bondir tel un fauve sur sa proie… Le gros épieu était alors lancé à bout portant.


On le voit, néandertaliens et sapiens étaient complémentaires, jusque dans leurs techniques de chasse, et sans doute aussi dans la définition de leurs territoires : ce n’était donc pas un facteur de casus belli entre les deux espèces humaines.

Arrivé d’Afrique en plusieurs vagues, entre 100 000 et 50.000 ans, l’homme de type moderne a su s’adapter à tous les climats, à tous les milieux. C’est lui qui a développé la pensée abstraite et a créé l’art.

Il est peu probable que Neandertal ait été exterminé par l’Homo sapiens. La guerre n’existait pas encore, ou les humains n’étaient pas assez nombreux pour guerroyer, à part quelques frictions éphémères entre tribus partageant un même territoire de chasse.

Denisova, un nouveau venu

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Le carbone 14 a donné un âge autour de 30.000 ans, mais le plus important est que l’ADN mitochondrial apporte la preuve que l’homme de Denisova était génétiquement différent à la fois de Neandertal et de l’Homo sapiens


Pour les chercheurs du Max-Planck-Institut de Leipzig, ses ancêtres seraient venus d’Afrique par une voie différente – et bien avant ceux des néandertaliens et des Européens modernes !

La grotte de Denisova dans l’Altaï sibérien a été occupée pendant des dizaines de milliers d’années.

Pour arriver à ce résultat, l’équipe de généticiens avait comparé l’ADN mitochondrial de l’échantillon sibérien avec celui de :

  • 54 hommes modernes,
  • 1 Homo sapiens vieux de 30.000 ans,
  • 6 néandertaliens.

 

Déjà on savait que l’ADN d’un homme de Neandertal différait en moyenne de celui d’un homme moderne sur 202 sites (locus).

Or l’ADN de Denisova était différent du nôtre à hauteur de… 385 sites !

Pour les auteurs de l’article publié dans la revue "Nature", une telle différence plaidait en faveur de l’appartenance à une nouvelle espèce humaine !

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Cela explique pourquoi que le chimpanzé, qui a trouvé sa voie particulière depuis sa séparation avec l’homme il y a plusieurs millions d’années, est devenu si différent de nous !

 

En août 2011, un article de Laurent Abi-Rached publié dans le magazine "Science" allait préciser que des métissages ont eu lieu entre les "Dénisoviens" et l’Homo sapiens, laissant des traces jusque dans les populations mélanésiennes actuelles !


Nous reviendrons sur ce point en parlant de "Zana", une habitante du Caucase.

Le problème récurrent des "hommes sauvages"

Une question qu’on est en droit de se poser est : « Pourquoi l’Homo sapiens serait-il aujourd’hui le seul à avoir survécu, alors que voici quelques dizaines de millénaires encore plusieurs espèces humaines cohabitaient tout à fait naturellement sur Terre ? ».

Il y avait non seulement l’Homo sapiens, l’Homo neanderthalensis, l’homme de Denisova, mais encore des pithécanthropes (Homo erectus) à Java, et le petit homme de Flores (Homo floresiensis) un peu plus à l’est.

Bien sûr, les anthropologues et ethnologues n’ont pas encore retrouvé les preuves d’une survivance à notre époque de populations sauvages appartenant à une espèce différente de la nôtre. Mais un doute subsiste, car de nombreux témoignages dont certains aux portes de l’Europe font état de rencontres avec des hommes et des femmes qui, semble-t-il, ne font pas partie de notre humanité !

Décrits comme "sauvages et velus" 2) ils ne seraient autres que des néandertaliens ou "dénisoviens" attardés.

En effet, après la découverte de Denisova, la problématique des « hommes sauvages » appartenant à une espèce distincte de la nôtre a ressurgi à la lumière du jour.

L’un des généticiens de Leipzig, le Dr Johannes Krause avait d’ailleurs lancé, telle une boutade : « Peut-être avons-nous trouvé… le yéti ? ».

Certes, il ne s’agit pas ici du grand singe inconnu de l’Himalaya, mais la question méritait d’être posée. L’almas de Mongolie, par exemple, est décrit comme ressemblant à l’homme, mais recouvert entièrement de longs poils, à l’exception de la face, de la plante des mains et des pieds. Le front est fuyant, les arcades sourcilières proéminentes, les pommettes très saillantes, la bouche large et sans lèvres visibles, la tête enfoncée dans les épaules, les bras long par la taille des mains, les jambes relativement courtes, aux pieds très larges.

L’homme de Denisova offre en tout cas une nouvelle alternative, peut-être plus réaliste, parce que cette espèce humaine nouvellement découverte semble avoir été sous certains aspects plus différente de l’Homo sapiens que ne l’ont été les néandertaliens.

Neandertal a-t-il vraiment disparu ?

Comme il fallait expliquer la disparition – officielle – des néandertaliens, les chercheurs ont commencé à parler d’infériorité physique ou technologique, de maladies héréditaires et de consanguinité.

Les hommes de Neandertal, voici 30.000 à 25.000 ans, auraient été très peu nombreux : 20.000 individus environ, tous plus ou moins apparentés !

Ils ont très bien pu s’éteindre dans le sud de l’Espagne – comme les anthropologues le supposent généralement face au plus grand dynamisme démographique de l’homme de type moderne.

Mais qu’est-ce qui faisait vraiment la différence entre les deux types d’hommes, et qui a permis à l’un de survivre – et non pas à l’autre ?

Alors qu’Homo sapiens était omnivore, plus polyvalent et moins sélectif, les néandertaliens ne mangeaient pratiquement que de la viande… Donc quand celle-ci faisait défaut, de graves problèmes de survie survenaient au sein du groupe.

On comprend que le sapiens omnivore était mieux adapté à un environnement changeant, car son alimentation était beaucoup plus diversifiée.

Quelle stratégie pour survivre ?

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Le terme "déshominiser " ne doit pas être pris ici dans son sens négatif ou péjoratif, mais comme le suggère son étymologie latine : "de homine", on peut y voir un éloignement progressif des traits physiques et mentaux, par rapport à ceux qui caractérisent le genre zoologique Homo.

Officiellement, les néandertaliens ont disparu voici 25.000 ans, ou un peu moins… Mais comme le suggère le chercheur français Michel Raynal 3), peut-être certains îlots de population se sont-ils maintenus notamment dans les massifs montagneux d’Eurasie jusqu’à une époque très récente, sinon jusqu’aujourd’hui ?

 

Contrairement à l’image d’Epinal que l’on se fait habituellement du néandertalien, ce dernier ne vivait pas exclusivement dans un environnement glacé, mais aussi sous un climat chaud.

Véloces en plaine, capables de traverser à la nage les rivières, ces hommes anciens étaient également à l’aise dans les éboulis de moyenne montagne.

Au Paléolithique supérieur et jusqu’au Néolithique, c’est bien sûr dans les zones délaissées par les sapiens qu’on avait le plus de chances de les rencontrer, au-delà des dates généralement admises pour leur extinction.

Mais la thèse de la "déshominisation" insiste surtout sur le fait que les néandertaliens se seraient progressivement déculturés : ils ne font plus de feu et ils n’utilisent plus de tanières durables, mais des litières temporaires, un peu comme les grands singes contemporains...

La quête des « Troglodytes »

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Tout d’abord, beaucoup d’auteurs en parlent, et même Carl von Linné, le père de la classification moderne en zoologie et en botanique.

Ainsi dans la 10 ème édition du "Systema Naturae", le savant suédois avait décrit en 1758 un Homo troglodytes : un homme des cavernes en quelque sorte, sauf qu’il était qualifié de nocturne.

Linné parle également d’un Homo ferus (homme sauvage), défini comme « chevelu, muet et à quatre pattes ». Peut-être s’agissait-il en l’occurrence d’êtres humains "ensauvagés" ou retournés à la vie sauvage (du fait d’une pathologie). On pourrait aussi les appeler des "hommes féraux".

 

 

 

 

Pour Linné, les traits essentiels qui différenciaient ces êtres, fictifs ou réels, de l’Homo sapiens que nous sommes, étaient :

  • L’absence de langage articulé,
  • La pilosité corporelle,
  • La faculté de se déplacer parfois à 4 pattes.

Bref, tout le portrait de l’homme sauvage, tel que de nombreux témoins le rapportent de par le monde, notamment en Asie septentrionale.

Et pourtant, dans la 13 ème édition 4) du "Systema Naturae", corrigée et augmentée en 1770 quelques années avant la mort de Linné, l’Homo troglodytes avait mystérieusement disparu…

Le critère évolutif de déshominisation

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La déshominisation (ou "bestialisation") du néandertalien a été évoquée notamment par les zoologues Bernard Heuvelmans et Juan Luis Doménech Quesada.

C’est suite à leur retrait dans un habitat montagneux que les néandertaliens d’Europe – certains faisaient intellectuellement jeu égal avec les hommes de type moderne ! – se sont définitivement "bestialisés". Vivant en symbiose avec les animaux, ils les imitaient autant qu’ils les craignaient.

 

 

 

L’historien et académicien russe Boris Porchnev, auteur avec Bernard Heuvelmans d’une monographie sur la survivance possible de néandertaliens 5) à notre époque, soutenait même pour des raisons surtout dogmatiques l’animalité totale de ceux-ci.

Par cela, Porchnev expliquait le fait qu’ils n’allumaient plus de feu, ou ne se servaient même plus d’outils en pierre.

Porchnev pensait aussi mais sans doute se trompait-il que le feu n’était que le "résultat" quasi automatique de la taille du silex, à cause des étincelles… Mais on sait que même à l’époque préhistorique, il était beaucoup plus facile d’allumer un foyer en utilisant un archet et une planchette en bois.

Une telle déshominisation du néandertalien peut paraître quasi impossible aux yeux de beaucoup, mais s’étonne-t-on à l’heure actuelle que les grands singes issus vraisemblablement de formes bipèdes anciennes plus humaines que simiennes n’allument également pas de feu, ni n’utilisent d’outils en pierre préconçus 6) ?

Pourquoi en aurait-il été différemment de la part de néandertaliens tardifs ?

Qui sont-ils vraiment ?

En tout cas, la découverte récente en Sibérie de l’homme de Denisova, à la fois distinct de Neandertal et de sapiens, permet de relancer et de réactualiser le débat.

Les "hommes sauvages" dont parlent certains ethnologues sont susceptibles d’appartenir à l’une ou l’autre des deux espèces, voire à une troisième, de mœurs plus aquatiques descendant en droite ligne des pithécanthropes de Java.

A partir du moment, vers la fin du Paléolithique, où les hommes de type moderne ont développé des armes de jet irrésistibles, les représentants d’autres espèces humaines n’avaient plus guère de choix que de gagner des endroits retirés ou difficilement accessibles. Mais ce faisant, il ne leur était plus guère possible de sauvegarder leur culture ou le degré de civilisation qu’ils avaient atteint quand ils habitaient dans des sites en plaine ou sur le littoral, au côté d’Homo sapiens.

Zana : néandertalienne ou "dénisovienne" ?

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On fixa à cette pauvre femme une sorte de carcan aux chevilles pour l’empêcher de fuir. Puis elle a été revendue à plusieurs reprises avant de devenir la propriété d’un noble, Edghi Ghénaba, qui l’apporta dans son village de Tkhina, dans le district d’Otchamtchira en Abkhazie (versant sud-ouest du Caucase).

 

 

La peau de Zana était noire ou gris foncé. De la tête aux pieds, elle était recouverte de poils noirs et roux, à l’exception de la plante des mains et des pieds, ainsi que du visage. Les cheveux étaient décrits comme longs, feutrés et rêches, tombant en crinière sur les épaules et le dos.

Elle possédait par ailleurs de larges dents blanches, des sourcils épais, un nez aplati et les pommettes proéminentes.

Zana n’aurait jamais appris à parler et ne s’exprimait que par cris. Elle était très résistante au froid, au point de mal supporter la chaleur d’une pièce chauffée.

Elle eut plusieurs enfants qui ont vécu au village, et notamment un fils, Khvit 7, mort en 1954, qui avait le corps puissant, la peau foncée et une opulente chevelure noire.

Zana est morte en 1890. Malgré de nombreuses recherches, sa tombe n’a jamais été localisée.

Etait-elle néandertalienne, comme l’a supposé Boris Porchnev ? Ou faisait-elle partie d’une ethnie spécifique au Caucase, des "aborigènes" à peau noire appelés abnaouaïou 8 en Abkhazie, qui ont été pratiquement exterminés à l’époque historique ?

Mais depuis la découverte de l’homme fossile de Denisova, une autre explication pourrait s’imposer : Zana descendrait en droite ligne de populations anciennes d’Asie centrale. On sait par ailleurs que 4 à 5 % du génome de Mélanésiens, comme ceux de Nouvelle-Guinée ou de l’île de Bougainville, provient des "dénisoviens".

Voici peu, ces populations aborigènes étaient certainement encore très répandues en Asie, dans certains lieux refuge comme le Caucase ou l’Altaï.

Un "Iceman" qui vient fort à propos

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En 1968, le cadavre congelé d’un homme velu avait été exhibé à travers les USA dans une roulotte foraine. Avertis par un mystérieux correspondant, Heuvelmans et Sanderson s’étaient retrouvés devant une dépouille placée dans un cercueil de verre et de glace.

Pendant trois jours, ils purent examiner et photographier celui que la presse américaine allait bientôt appeler "İceman". De longs poils de 7 à 15 cm d’un brun noirâtre lui recouvraient le corps, un peu comme chez un chimpanzé. La pilosité était faible sur la face, pas de moustache, seul un collier de longs poils sur le menton et les mâchoires. Le nez était retroussé avec les narines largement ouvertes vers l’avant, le cou réduit, le thorax puissant, les bras et mains longs, les pieds très larges et couverts d’un pelage jusqu’aux orteils.

Pour Heuvelmans, cela ne faisait aucun doute : il s’agissait d’un homme de Neandertal attardé, tué au Vietnam puis transporté illégalement aux Etats-Unis.

Un cadavre humain mystérieux exhibé aux Etats-Unis dans une roulotte de forain

Photo couleur prise par Bernard Heuvelmans en décembre 1968

Photographies de l’homme pongoïde prises à travers la glace et sa reconstitution à l’état vivant par Alika Lindbergh.

Mais avant de pouvoir être sérieusement étudié, le spécimen fut escamoté et remplacé par une baudruche.


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On a ensuite prétendu que Sanderson et Heuvelmans avaient été abusés par un montage hollywoodien (c’était l’époque de la "Planète des Singes") ou par un habile montage (peau de chimpanzé tendue sur un squelette humain ?).

Personnellement, je pense qu’il n’est guère possible de tromper un zoologue sur la nature organique d’un spécimen, fût-ce à travers une épaisseur de glace opaque !

Le seul point critique que l’on peut opposer à Heuvelmans concernerait plutôt la provenance de l’iceman qui a très bien pu être abattu en 1967 dans le Middle West américain, avant d’être exposé en foire.

Le problème de l’identité biologique de cet homme velu reste toujours posé 9.

Le principe de l’évolution régressive

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Dans le règne animal, les exemples de "dévolution" sont plus fréquents que ce que l’on croit, et sont dus essentiellement à la sélection naturelle quand une espèce devient très spécialisée.

Comme l’écrivait le biologiste Ernst Mayr, cette spécialisation mène souvent à une impasse évolutive, puis à l’extinction…

L’avantage sélectif de l’Homo sapiens réside dans sa diversité et dans ses caractéristiques "généralistes" : un éloignement par rapport à celles-ci comme cela semble être le cas pour les « hommes sauvages » ne peut que conduire à leur disparition.

 

 

Pour en revenir aux néandertaliens, on peut constater sur les fossiles que les plus généralistes sont aussi les plus anciens, comme les crânes découverts à Steinheim et à Swanscombe, datés de 350.000 ans environ et souvent considérés comme des sapiens "archaïques", du fait de l’arrière arrondi de leur crâne ou de la présence de fosses canines 11 identiques à celles de l’Homo sapiens.


Une mosaïque de caractères se retrouve aussi sur les crânes d’hybrides, à toutes les étapes de la radiation évolutive des Homo neanderthalensis, et parmi les formes les plus récentes, comme à Vindija en Croatie (28.000 ans) ou à Lapedo au Portugal (24.500 ans).

Tout cela s’explique très bien si l’on admet que Neandertal dérive d’une forme humaine de type moderne qui aurait existé voici 400.000 ans !

On peut dès lors penser que la dévolution tardive de groupes néandertaliens ou "dénisoviens" dans un passé historique proche a permis à certaines populations isolées de survivre en s’ensauvageant après recul de leur culture héritée. C’était le prix fort à payer.

Le seul groupe humain à rester intact physiquement et intellectuellement plus en raison de barrières de type culturel que génétique est en fin de compte la population sapiens : celle qui née en Afrique 12 a abouti directement  à l’humanité moderne actuelle…

Un autre exemple : l’homme de Kabwe

Mais nous ne terminerons pas cette étude sans évoquer un autre candidat potentiel au statut « d’homme sauvage », en Afrique cette fois : l’homme de Kabwe (appelé "homme de Rhodésie" au moment de sa découverte en 1921 à Broken Hill, dans l’actuelle Zambie).

Habituellement, on le date de 200.000 ans, mais il pourrait n’avoir qu’à peine 10.000 ans. Son crâne a été découvert dans une ancienne mine de fer 13 où il a été préservé grâce aux vertus conservatrices des sels de zinc.

Etant donné qu’il a été retrouvé à 18 mètres de profondeur, cela exclut en tout cas qu’il soit mort au cours des derniers siècles… C’est tout ce que l’on peut dire avec certitude !

Appelé un temps Homo rhodesiensis, le fossile a même été estimé entre 2,5 et 1,7 millions d’années, sans doute dans le but de le rattacher aux premiers Homo ergaster.

Les rumeurs les plus fantastiques ont circulé autour de cette découverte, car la tempe gauche du crâne est percée d’un petit trou rond… Y avait-ils des armes à feu à la Préhistoire, ou alors cet hominidé a-t-il été abattu tout récemment ?

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Quoi qu’il en soit, le plus étonnant chez l’homme de Kabwe reste la capacité encéphalique évaluée à 1300 cm³ c’est-à-dire dans la moyenne de l’Homo sapiens !

 

Comme chez les néandertaliens européens, le crâne présente un visage large et des arcades sourcilières imposantes, un front fuyant, mais l’arrière du crâne est ici anguleux ; en revanche, les côtés verticaux du crâne paraissent très "modernes"…

La caractéristique la plus remarquable de l’homme de Kabwe reste l’élargissement en saillie du torus occipital, à la base arrière du crâne, lequel sert de support robuste pour l’insertion de la partie haute du muscle trapèze, ce qui devait donner à l’hominidé l’apparence de ne "pas avoir de cou". Quant aux orbites oculaires grosses et rondes, elles pourraient être la preuve d’une adaptation à bien voir dans l’obscurité (nyctalopie).

Aurait-on retrouvé l’Homo nocturnus de Linné…?

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Mais il pourrait bien s’agir de la même régression évolutive que celle que nous avons constatée chez l’homme de Neandertal.

En tout cas, le crâne de Kabwe est très semblable à celui découvert à Saldanha (anciennement, Hopfield) en Afrique du Sud, daté habituellement du Pléistocène supérieur, donc d’une date très récente, malgré ici aussi le mélange de caractères "archaïques" et modernes.

 

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Nous terminons ainsi ce tour d’horizon rapide et non exhaustif des « hommes sauvages » sur la planète, nos possibles "compagnons de route", ceux qui depuis longtemps paraissent avoir coexisté avec l’homme « de type moderne », même si cette perspective peut étonner, tout comme le principe d’une régression évolutive

Mais si l’on y réfléchit bien, ce n’est pas parce que l’Homo sapiens (dont la population atteint aujourd’hui 7 milliards d’individus) est pour nous la seule espèce d’homme actuellement sur Terre, qu’il est forcément le dernier à être apparu !

François de Sarre

Notes de l'auteur

1) cela fait 15 mètres en moins d’une seconde !

2) titre d’un livre de Jean Roche paru en 2000.

3) cf. son site "Institut virtuel de cryptozoologie", http://cryptozoo.pagesperso-orange.fr

4) celle qui fait habituellement référence en zoologie et en botanique.

5) L’Homme de Néanderthal est toujours vivant, Plon 1974, réédité en 2011.

6) quoique certains chimpanzés en utilisent pour casser des coques de noix, comme dans la forêt Taï en Côte-d’Ivoire.

7) le crâne de Khvit est en possession du Darwin Museum à Moscou.

8) d’autres désignations existent dans le Caucase, comme kaptar ou almasty, mais il pourrait s’agir de descendants de l’Homo georgicus, retrouvé à Dmanisi, à 90 km au sud-ouest de la capitale géorgienne Tbilissi.

9) voir l’étude de Jean Roche publiée en 1998 http://cerbi.ldi5.com/article.php3?id_article=76

10) mais aussi d’autres lignées d’hominidés, comme l’Homo floresiensis, découvert en 2003 et âgé seulement de 18.000 ans.

11) cavités plus ou moins profondes sur le maxillaire en arrière des canines supérieures.

12) rappelons que le sapiens "officiel" le plus ancien reconnu à ce jour est l’homme d’Idaltu (Ethiopie) datant de 160.000 ans, ainsi que les crânes de Kibish (Omo 1 et Omo 2) qui ont été redatés à 195.000 ans.

13) On a également exhumé la mâchoire supérieure d’un autre individu, ainsi qu’un sacrum, un tibia et deux fragments de fémur.

Bibliographie

CULOTTA, Elizabeth : « Ancient DNA reveals Neandertals with red hair, fair complexions » - Science, 318 (5850) : 546-547, 2007.

CUOZZO, Jack : « Buried Alive : The Startling Untold Story about Neanderthal Man » - 1ST edition, 1998.

DELOISON, Yvette : « Préhistoire du piéton » - Plon, 2004.

DOMENECH QUESADA, Juan Luis : « L’origine ancienne de l’Homo sapiens. Une théorie alternative de l’évolution humaine », texte disponible sur http://www.ldi5.com/paleo/domenech1.php

FILLER, Aaron G. : « The Upright Ape » - Kindle Ed., 2007.

GALLIEN, Claude-Louis : « Homo – Histoire plurielle d’un genre très singulier » - PUF, coll. Quadrige, 2002.

GREEN, Richard E., et al. : « A complete neandertal mitochondrial genome sequence determined by high-throughput sequencing » – Cell, 134, 416-426 (août 2008).

HEUVELMANS, Bernard & Boris PORCHNEV : « L’Homme de Néanderthal est toujours vivant » - Plon, 1974, réédition Oeil du Sphinx, 2011.

KRAUSE Johannes, et al. : « The complete mitochondrial DNA genome of an unknown hominin from southern Siberia » – Nature, 464, 894-897 (8 Avril 2010).

PATOU-MATHIS, Marylène : « Néandertal, une autre humanité » - Ed. Perrin, 2007.

PATHOU-MATHIS, Marylène : « Le sauvage et le préhistorique, miroir de l’homme occidental » - Ed. Odile Jacob, 2011.

PICQ, Pascal : « Les Origines de l’homme » - Ed. Tallandier, 2002.

REICH, David, et al. : « Genetic history of an archaic hominin group from Denisova Cave in Siberia » - Nature, 468, 1053-1060 (23 décembre 2010).

ROCHE, Jean : « Sauvages et velus » - Ed. Exergue, 2000.

Site Web : HOMINIDÉS.com, les évolutions de l’homme

WIKIPEDIA, l’Encyclopédie en ligne

http://www.2hcreations.net/enquetes-impossible/zana.php

http://www.spiegel.de/international/world/0,1518,685630,00.html

http://humanorigins.si.edu/evidence/human-fossils/species/homo-sapiens

Voir aussi :

L'homme de néanderthal est toujours vivant (Réédition de 2011)

La grotte de Denisova : Berceau d'un nouvel hominidé

Néandertal est en nous

Entretien avec Jean Roche

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